Gilbert Michlin's memoir chronicles the journey of a Jewish immigrant family in France during wartime. He reflects on their prewar life in Paris and the challenges they faced as Jews, including his father's denied naturalization. The narrative culminates in the family's deportation to Auschwitz in 1944 amid the rise of Nazi Germany.
Ne présente aucun intérêt au point de vue national : telle était la raison, consignée dans les archives, du refus de naturalisation signifié en 1933 à la famille Michlin, originaire de Pologne.Quelques années plus tard, les époux Michlin seront déportés à Auschwitz. Seul survivant, leur fils Gilbert, qui entreprend ici un véritable travail de mémoire et d'histoire. Après l'évocation d'une enfance heureuse dans le Marais populaire, à laquelle succède l'enfer des camps et le travail d'esclave aux usines Siemens, il confronte le profond désir d'intégration de ses parents, juifs résolument laïcs et amoureux de la patrie des Lumières, à l'application scrupuleuse, dans l'indifférence générale, des lois racistes de Vichy. S'appuyant sur ce récit autobiographique, l'historien israélien Zeev Sternhell, spécialiste du fascisme et de la droite en France, rappelle la haine de la République qui était à l'oeuvre dans l'antisémitisme de Vichy. Mais il rappelle surtout qu'en 1940, les intellectuels français, qui avaient su administrer au monde une formidable leçon de respect des droits de l'homme avec l'affaire Dreyfus, n'avaient alors plus d'héritiers.
Der unfassbare Leidensweg eines kaum volljährigen Siemens-Zwangsarbeiters durch die Arbeits- und Vernichtungslager Drancy, Auschwitz, Auschwitz-Birkenau, Bobrek, Gleiwitz, Buchenwald und Sachenhausen. Als französischer Bürger von Mitbürgern gedemütigt, inhaftiert und deportiert, befreit als Getriebener auf dem Todesmarsch.