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Patrick Corbet

    1. január 1950
    Les saints ottoniens
    Autour de Burchard de Worms
    • Autour de Burchard de Worms

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      A partir du milieu du IXe siècle, le royaume de Germanie occupe la première place dans la lutte mene par l'Eglise d'Occident contre les mariages entre apparentés. Jusqu'à la fin du Xe siècle, la legislation y oscille entre une tendance modereé issue de Raban Maur et un courant rigoureux exprim au concile de Worms de 868. La situation change vers l'an Mil, quand L'Eglise impériale, soutenue par les souverains ottoniens, adopte une politique de répression plus systematique des unions consanguines. Ce durcissement s'exprime dans le Decret de Burchard de Worms (v. 1010) qui, écartant les solutions rabaniennes, fait le choix d'une législation aggravant les normes et facilitant les poursuites. Cette inflexion conduit au XIe siècle à une série de procès et d'affrontements entre l'épiscopat et les grandes familles mises en cause. La dynastie salienne elle-meme fut par deux fois inquietée, en 1024 et 1043. Au milieu du siècle, Leon IX et les papes allemands généralisent à l'Europe chrétienne l'entreprise répressive, tandis que les options de Burchard de Worms s'imposent dans les codes canoniques. L'Eglise grégorienne n'ajoutera à l'arsenal burchardien que l'officialisation de la formule des sept degrés d'interdit et un système plus souple de dispense. Vers 1080-1100, tandis que la bataille anti-incestueuse bat son plein dans le royaume de France, les proces de mariage s'interrompent en Allemagne. A cette date, l'Eglise impériale avait sans doute réussi son effort pour rendre exceptionnels les mariages entre très proches parents.

      Autour de Burchard de Worms
    • Mit Hilfe der fama sanctitatis ihrer 'dynastischen Heiligen' (Oda, Edith und Mathilde) versuchte die ottonische Dynastie die durch Gott getroffene Wahl dieser Stammütter mit den Erfolgen der Familie in Zusammenhang zu bringen. Dieser anfangs mit viel Energie betriebene Familienkult wurde schon am Ende des 10. Jahrhunderts vom Königshaus vernachlässigt, das seine Legitimität nun auf andere Weise begründete. In der hagiographischen Sammlung fallen zwei bemerkenswerte, sich widersprechende Texte auf – das Epitaphium Adelheide des Odilo von Cluny und die vita Mahthildis posterior –, die jedoch in einem wichtigen Punkt übereinstimmen: Sie erklären eheliches Familienleben und christliche Tugenden, Königswürde und Heiligenstatus für durchaus miteinander vereinbar. Es entsteht der neue, autonome Typus der heiligen Königin, der die etwas später folgende hagiographische Schöpfung des rex confessor ankündigt. In seiner Veröffentlichung ermittelt Patrick Corbet die politische Tragweite des ottonischen Familienkultes, ordnet die vorhandenen Texte im Rahmen der Entwicklung des mittelalterlichen Heiligenideals neu ein und hebt erneut die herausragende Stellung der Frau in der ottonischen Aristokratie hervor. Ein Register erschließt das Werk.

      Les saints ottoniens