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Olivia de Lamberterie

    Olivia de Lamberterie
    Comment font les gens?
    Témoignages & Documents: Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur
    Zbohom, smútok
    • Zbohom, smútok

      • 192 stránok
      • 7 hodin čítania
      4,4(46)Ohodnotiť

      Živila som sa slovami druhých, nechala sa nimi unášať a napĺňať ich energiou a emóciami. Až do smrti môjho brata, 14. októbra 2015 v Montreale, som nemala potrebu písať. Alexova samovražda ma bolestivo zasiahla a zároveň šialene naštvala. Lebo samovražda je dvojitá bolesť, zúrivosť takéhoto odchodu plodí rozpačité ticho, ktoré zaberie všetko miesto a bráni aj spomínaniu na šťastné dni. Ale ja som nechcela mlčať. Alex bol neskrotná bytosť, mal pekný, naplnený a vášnivý život, miloval a bol milovaný. Bojoval proti depresii, no ona vyhrala. Rozpovedať príbeh o jeho odvahe, vyjadriť šťastie, že bol mojím bratom, sa mi zdalo zásadné. Nechcela som spracovať jeho odchod ani sa podvoliť zúfalstvu. Túžila som vymyslieť radostný spôsob, ako byť smutná.

      Zbohom, smútok
    • Comment font les gens?

      • 280 stránok
      • 10 hodin čítania

      « Elle trouve refuge dans une petite grotte érigée au fil des décennies avec des mots, des images et des chansons, l’art, un bien grand mot, la beauté des choses qui la bouleverse lui sert de kaleidoscope pour observer les jours et les gens. Ainsi le quotidien paraît moins féroce aux yeux de cette sentimentale désenchantée. »Anna, la narratrice de ce roman aux allures de Mrs Dalloway contemporain, est éditrice sous les ordres d’une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c’est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout.Coincée entre une mère féministe mais atteinte d’une forme de joyeuse démence, trois filles à l'adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d’amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS « burn out », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout ! », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les « pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse » ou la mélancolie fêlée d’une voisine de comptoir ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.Chaque phrase accueille au creux du confort d’une vie d’apparence bourgeoise les secrets de l’enfant caché, blessé, cajolé parfois, que fut Anna, car chaque adulte est cousu d’enfant. Il veut ce que nous voulons tous : l’amour.

      Comment font les gens?