The book offers a unique perspective on the relationship between nature and humanity, presented by a leading French historian of philosophy. It delves into philosophical insights about our role within the natural world, exploring themes of existence and interconnectedness. Through thoughtful analysis, the author invites readers to reflect on their place in the broader ecological context, making it a compelling read for those interested in philosophy and environmental thought.
Marcel Conche Knihy






Marcel Conche a fait sienne la philosophie dépouillée d'Epicure : la voie du bonheur passe par la réalisation des désirs naturels et nécessaires, et le dédain des désirs vains. Alternant souvenirs d'enfance, chronique du monde paysan au début du XXe siècle, évocations de ses amours et réflexions philosophiques, il nous offre ici une lumineuse leçon de vie et de sagesse.
Au début du XIXC siècle, l'Europe découvrit le bouddhisme, et bientôt les textes bouddhistes parurent mériter l'attention des philosophes, lesquels écrivirent et épiloguèrent sur le chemin bouddhique et son but ultime : le nirvâna. Mais comme ils échouèrent à s'en faire une idée positive - car le nirvâna suppose l'expérience sui generis de la vie allégée de toute souffrance -, ils l'interprétèrent comme néant. Le bouddhisme était un nihilisme. Ainsi le voient Hegel, Cousin, Renan, Schopenhauer, Gobineau, et Nietzsche avec eux. Mais tandis que les uns (les chrétiens) s'offusquent d'une sagesse d'anéantissement, que d'autres, tel Schopenhauer, y voient avec faveur la confirmation de leur pessimisme, Nietzsche lui oppose une sagesse néo-païenne, dite " tragique ". Si " tout est souffrance ", comme le veut Bouddha, nier la souffrance, c'est nier la vie : la sagesse tragique implique la " volonté de souffrir ", non, certes, que souffrir soit bon en soi, mais, parce que, sans la souffrance, rien de grand ne se fait.
Propose une étude sur une période particulière de l'histoire du philosophe, celle de sa compromission avec le nazisme en 1933