Kniha líčí osudy příslušníků první francouzské jednotky ve Zbraních SS. Popisuje období od vstupu prvních francouzských dobrovolníků do Waffen SS, přes výcvik a bojové nasazení 1. praporu na Haliči až po včlenění útočné brigády do divize Charlemagne. Napsáno na základě svědectví bývalých příslušníků jednotky.
Bitva o Berlín byla jednou ze závěrečných operací na evropských bojištích druhé světové války. Proti zdrcující sovětské přesile zde stály vyčerpané zbytky německých divizí Wehrmachtu a Waffen SS, k nimž byly přiděleny jednotky Volkssturmu a Hitlerjugend, většinou nevalné bojové hodnoty. Poslední jednotkou, které se do obklíčeného Berlína podařilo dostat, byl francouzský útočný prapor pod velením Hauptsturmführera Henriho Feneta. Jednalo se o více než tři sta dobrovolníků s předchozími bojovými zkušenostmi, kvalitně vyzbrojených a vystrojených. Prapor operuje samostatně, i když spadá pod divizi SS Nordland, přičemž alespoň ze začátku využívá podpory obrněnců této jednotky. Bojové kvality francouzských esesmanů se uprostřed rozbitého města naplno projeví. Prapor odolává útoku za útokem a k ústupu ho donutí pouze hrozba obklíčení. Tvrdé pouliční boje si samozřejmě vyberou svou daň a dne 2. května zbývá posledních třicet bojeschopných esesmanů, kteří se pokusí o průnik na západ. Tato akce se nepodaří a nakonec jsou všichni zajati nebo zabiti. O síle vzdoru francouzského praporu svědčí i ten fakt, že za bitvu o Berlín byli čtyři z jeho příslušníků vyznamenáni Rytířským křížem Železného kříže.
Jaro 1940; na západní frontě je klid, jinak to vypadá na severu – západní Spojenci a Němci zkřížili zbraně v Norsku, místem okolo něhož zuří nejtvrdší boje je Narvik. Jméno norského přístavu se stalo legendou, poprvé v historii války se zde totiž armádám bojujícím proti Německu dařil úspěšný protiútok. Spojené expediční síly britské armády, francouzské Cizinecké legie, polské emigrační armády společně s norskou armádou vytlačily Němce z Narviku. Přestože byly spojenecké síly příliš slabé na to, aby se v Narviku udržely, stala se jejich úspěšná obrana jedním ze zlomových okamžiků války – „neporazitelná“ německá armáda poprvé narazila na nepřítele, který před ní neustupoval…
Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la "Leibstandarte", est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. Commandée par le légendaire lansquenet bavarois "Sepp" Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne, en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers ont vainement tenté de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la "Leibstandarte" achève l'aventure militaire du IIIème Reich.
Créée début 1943, la division "Nordland" était composée de quelques milliers de Norvégiens et de Danois, de quelques centaines de Suisses, de dizaines de Suédois et même d'une poignée de Britanniques. Sitôt la division opérationnelle, l'état-major la dirige en plein hiver sur le front de Leningrad assiégée, face à la position soviétique d'Orianenbaum, qui résiste depuis 1941 à tous les assauts. C'est au tour des Russes de prendre l'offensive et ils repoussent les envahisseurs jusque dans les pays baltes. Pendant de longs mois, les volontaires germaniques se battent à Narva. Puis ils tentent de constituer en Estonie un front défensif, aux côtés des Hollandais, des Flamands et des Wallons de la Waffen SS. En dépit de ce renfort, ils doivent battres en retraite jusqu'en Courlande. Début 1945, la division "Nordland" échappe à l'encerclement en étant évacuée par mer vers la Poméranie. C'est là qu'échouera la dernière contre-attaque allemande, à la fin de l'hiver. Quelques centaines de survivants gagneront alors Berlin, où ils livreront un ultime combat désespéré, appuyés par quelques Espagnols et un bataillon de marche de volontaires français de la division "Charlemagne".
Maîtres de la Sicile le 17 août 1943, les Alliés décident d'aborder le continent européen en Italie, afin de porter la guerre dans les Balkans et de tourner le mur de l'Atlantique. La riposte allemande est foudroyante. De toutes les unités alors engagées dans la péninsule, la 1re division parachutiste du général Heidrich va se révéler la plus coriace. Après avoir lutté en Apulie et sur la côte Adriatique, ces Diables Verts, comme les surnomment leurs ennemis, occupent dans les Abruzzes les ruines du monastère de Monte-Cassino, verrou de la Via Casilina qui conduit à Rome. Sous les incessants bombardements de l'artillerie et de l'aviation, les Allemands font face à toutes les attaques des Américains, des Néo-Zélandais, des Hindous, des Britanniques, des Français d'Afrique et des Polonais. Les paras survivants, invaincus, évacueront Cassino sur ordre dans la nuit du 18 mai 1944 en y laissant presque tous leurs camarades, disparus sous les décombres du "Verdun de la Seconde Guerre mondiale".
Jusqu'en 1943, le dogme quasi-sacré du quartier général du Führer reste que la Waffen SS doit être uniquement recrutée parmi les peuples germaniques. Mais les péripéties et les tempêtes de guerre sur le front de l'Est, où les Russes résistent farouchement et causent des pertes sensibles aux Allemands, font qu'il faut à tout prix de plus en plus d'hommes pour ce front qui dévore les divisions l'une après l'autre. Alors, la Waffen SS s'ouvre aux Bosniaques, aux Lettons, aux Estoniens, aux Wallons, aux Français. On y trouvera même une centaine de Britanniques. Ses effectifs atteindront le chiffre d'un million d'hommes, et en feront une véritable armée internationale. C'est en Bohème Moravie que sera entraînée la brigade d'assaut française n°8. Cette brigade, sous le nom de Brigade Frankerich, sera engagée partout où la situation est critique, dans les conditions les plus dures.
Ce volume raconte l'histoire de la "Hitlerjugend" lors des campagnes de Normandie en 1944. La première partie retrace l'histoire de cette division de l'armée allemande, formée de jeunes volontaires qui n'ont pas l'âge de la conscription. [SDM]