Derriere Les Collines. --
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Maurice Genevoix bol francúzsky autor, ktorého diela sa ponorili do hlbín ľudskej skúsenosti, najmä v súvislosti s vojnou a prírodou. Jeho štýl je známy svojou presnosťou a emocionálnou rezonanciou, čo čitateľom umožňuje nahliadnuť do psychiky svojich postáv. Genevoix majstrovsky zachytával drsnú realitu vojnových konfliktov a zároveň oslavoval krásu a odolnosť prírodného sveta. Jeho písanie je svedectvom o ľudskej húževnatosti a duchovnom spojení s krajinou.






Set during the critical months of August to October 1914, this book explores significant events surrounding Verdun, emphasizing its historical importance. Efforts have been made to preserve the work for future generations by republishing it in a modern format, ensuring clarity and readability through reformatting and retyping. The intention is to keep the narrative accessible and impactful for both contemporary readers and those to come.
Im Mittelpunkt des Schreibens von Maurice Genevoix steht der Mensch im Spannungsfeld zur freien Natur und zum Tod. Todeserfahrungen reichen bis in seine Kindheit zurück: Erkrankung an Diphterie, im Alter von 12 verliert er seine Mutter. Im Ersten Weltkrieg nimmt er an der Marne-Schlacht und an den Kämpfen um Verdun teil, wird auf einem Hügel bei Les Éparges lebensgefährlich verletzt. Nach Kriegsende erkrankt er an der spanischen Grippe. In „Nahaufnahme des Todes“ (das französische Original „La mort de près“ erschien 1972) setzt er sich aus der Distanz von 60 Jahren mit seiner Kriegserfahrung als junger Mann auseinander und verbindet diese Überlegungen mit einem Appell an die Schönheit des Lebens, als stünde der alte Mann nocheinmal dem jungen Soldaten gegenüber mit dem Ziel, „daß er und ich unsere Zeugenberichte gegenüberstellen, sie vereinen können und damit ihre Kraft verstärken und ihr Echo verlängern.“ Nahaufnahme des Todes ist das erste in deutscher Sprache erschienene Werk des französischen Erfolgsautors.
the Experiences of a French Soldier During the Early Months of the First World War
Set against the backdrop of conflict, this narrative explores the experiences of French volunteers as they navigate the complexities of war. It delves into themes of patriotism, sacrifice, and the moral dilemmas faced by individuals in battle. The characters are vividly portrayed, showcasing their struggles and camaraderie amidst chaos. Through personal stories and historical context, the book offers a poignant reflection on the impact of war on both the soldiers and their homeland.
On l'appelle Raboliot parce qu'il ressemble à un lapin de rabouillère (nid de garennes). Braconnier passionné, hardi, sûr de lui et de son adresse, rien ne peut l'empêcher d'obéir à ce besoin de chasse nocturne qui l'empoisonne chaque soir. Le gendarme Bourrel, cependant, a failli le prendre sur le fait. Excité par le danger, Raboliot multiplie les imprudences et va jusqu'à narguer ouvertement Bourrel. Dès lors, entre les deux hommes commence une lutte sans merci. Traqué, Raboliot doit fuir, vivant dans les bois comme un loup. Au bout de trois mois, accablé de solitude, torturé par le désir de revoir sa femme et ses enfants, Raboliot revient chez lui ... et c'est le drame. Raboliot est sans doute le plus représentatif des romans que Maurice Genevoix, conteur exceptionnel, consacra à son terroir, la Sologne. Commentaires de Francine Danin
Le Moyen Age c'est d'abord, pour nous, la chevalerie, l'amour courtois, l'épopée franque ou les Croisades. Ces images ne sont pas fausses mais elles sont incomplètes. Grâce au Roman de Renard nous connaissons aussi l"`envers du décor" S'inspirant de l'ensemble foisonnant et souvent disparate légué par les conteurs du XIIe et du XIIIxnie siècle, Maurice Genevoix a composé à partir de cette vaste "épopée populaire" un véritable roman moderne, comme Joseph Bédier l'avait fait pour la légende de Tristan et Yseut.Poète du monde animal et de la nature, Maurice Genevoix a d'ailleurs singulièrement enrichi le cadre et l'action des vieux récits. Il a condensé, concentré, reconstruit les épisodes qu'un lecteur d'aujourd'hui n'aurait pas suivis sans effort. Mais surtout les simples notations de circonstances ou de décor ont pris sous sa plume un contenu sensible et coloré. De la mosaïque hétéroclite des textes médiévaux est ainsi née une oeuvre nouvelle, vivante et durable qui est, pourrait-on dire, notre Livre de la Jungle. La présente édition est préfacée par M. Jean Dufournet, spécialiste de la littérature médiévale, qui analyse avec rigueur et minutie la genèse de cette oeuvre, ses liens avec la tradition et son originalité propre.
Cédant aux commandements d’une mémoire très sûre, l’auteur d’ Un jour raconte ici – pour la première fois – les trente mille jours qui firent une vie d’homme à cheval sur deux siècles et une carrière de grand écrivain. Autobiographie ? Bien davantage. On verra que, privé des artifices de la fiction, le charme singulier de Maurice Genevoix joue ici plus puissamment encore que dans aucun de ses livres. D’une enfance sur les bords de la Loire au secrétariat perpétuel de l’Académie française en passant – surtout – par l’effrayante déchirure de la Grande Guerre, ces pages évoquent neuf décennies de fidélité à soi-même : fidélité à l’essentiel, tendresse et vigilance généreuse accordée aux rythmes profonds de la vie. On le suit pas à pas, liés à lui par une sorte de connivence secrète. Qu’il évoque une marche du brame dans les forêts de Sologne, le regard de ses compagnons massacrés dans la boue des Éparges ou les premières terreurs d’un enfant découvrant la mort, il témoigne de la même douceur obstinée, de la même « justesse » qui nous font complices fraternels de sa mémoire. Voilà, certes, un extraordinaire document sur un siècle de folies modernes et d’exil bétonné, un rappel têtu des évidences vers lesquelles nous ramènent les grands désarrois du moment ; voilà aussi le chef-d’œuvre accompli d’un de nos grands écrivains. Mais il y a, décidément, autre chose dans ces Trente mille jours paisiblement restitués. L’illustration – et l’explication – du « mystère Genevoix » qui vaut aujourd’hui à l’écrivain, à un âge où l’on cède ordinairement aux honneurs et au silence, les faveurs d’un jeune public. Rejoint, sur le tard, par la sensibilité d’une époque désemparée, reconnu et spectaculairement retrouvé , qui mieux que lui pouvait nous murmurer : « Voyez vous-même que je n’ai rien trahi ni jamais renoncé. » Ces pages providentielles nous sont, d’une certaine manière, personnellement adressées. Ces Mémoires rêveurs sont un peu – et toutes générations confondues – les nôtres.
En juillet 1905, à Chasseneuil, dans le Val de Loire, Julien Derouet, dix-sept ans, lycéen « entre ses deux bacs », se voit offrir des vacan-ces merveilleusement inattendues : un séjour d'un grand mois en Allemagne. C'est la prestigieuse Mme Roy qui l'invite à les y accompagner, elle et ses fille, Brigitte, l'aînée, Blonde, la cadette, dont Julien est amoureux depuis l'enfance. Le but du voyage est Offenbach sur le Main, près de Francfort, où le fils de Mme Roy, Pacome, fait son apprentissage chez un maître tanneur. Que leur réserve ce séjour ? Qu'advient-il de cette famille, singulièrement de cet adolescent, ce jeune Français des « coteaux modérés », lorsqu'il découvre les deux Allemagne, excessives et contrastées, chez les êtres comme dans les paysages : celle de la sentimen-talité et celle de la violence, celle des auberges folkloriques et celle des forêts mystérieuses, l'Allemagne romantique et l'Allemagne guerrière (1905, c'est l'année de Tanger) ? Ne s'unissent-elles pas dans la personnification symbolique de la Lorelei, l'ondine du Rhin chantée par Brentano et Heine ? C'est sous les traits de différents visages de femmes qu'elle tentera et troublera Julien. Mais c'est par un visage viril, classiquement marqué au sabre, qu'elle l'envoûtera et le subjuguera. L'amitié des deux garçons connaîtra des affrontements d'autant plus durs qu'elle est au fond plus passionnelle ; à l'instar, peut-on dire, de la mutuelle fascination des deux peuples. Le jeune Français n'en sortira pas indemne.Maurice Genevoix, inséparable du drame humain où sa pénétration nous entraîne, évoque les sortilèges de la forêt allemande aussi magistralement que les attraits des bois solognots, les tempêtes du Rhin aussi intensément que les charmes de la Loire. Dans Un jour, le grand écrivain nous livrait sereinement le dernier mot d'un art de vivre. Dans Lorelei, il nous en confie le premier : c'est une « éducation sentimentale ».